La méthode de gestion de projet Lean a pour but de réduire les coûts et les délais de production d’un projet en réduisant ou éliminant toutes les activités non rentables d’une entreprise.
Elle permet de réconcilier productivité et qualité de travail pour une entreprise plus efficiente.
Point histoire : La méthode de gestion de projet Lean a été créée au début des années 60 par le japonais Taiichi Ono pour l’entreprise Toyota.
En d’autres termes, la philosophie du Lean, c’est la recherche de performance grâce à l’élimination des gaspillages.
Pour satisfaire au mieux le client, il s’agit donc d’améliorer les processus déjà existants dans l’entreprise pour obtenir un résultat plus qualitatif et moins coûteux.
Les types de gaspillages dans l’entreprise sont classés en trois grandes catégories. Il est essentiel de bien les définir pour pouvoir les repérer, puis les éliminer.
Il peut être difficile d’identifier ces trois familles de gaspillages au fonctionnement de votre entreprise.
C’est pourquoi des spécifications sur ces familles, séparées en 7 Mudas Lean sont décrites ci-dessous pour une meilleure appropriation de ces gaspillages.
Les 7 types de gaspillage qui sont à l’origine d’une productivité freinée sont les suivants :
La surproduction consiste à produire plus que le besoin du client.
Elle est dangereuse pour l’entreprise car elle peut provoquer le ralentissement, voire l’arrêt total des flux.
L’inadéquation entre l’offre et la demande, ou encore la difficulté à suivre votre processus de production peuvent être à l’origine de cette surproduction.
Les stocks inutiles peuvent être causés par la surproduction, mais aussi par une mauvaise planification et un temps d’attente non maîtrisé.
Les déplacements inutiles sont les déplacements de matériaux, de pièces, de produits ou de documents qui n’apportent rien aux clients.
Les traitements inutiles sont toutes les tâches qui sont réalisées pour rien.
Ils sont souvent causés par un manque de spécifications claires et standardisées qui mènent à une qualité de pièces trop importante par rapport au prix du produit.
Les mouvements inutiles sont causés par une mauvaise ergonomie du poste de travail qui mène les employés à faire plus de pas que nécessaires.
Les erreurs sont toutes les tâches qui nécessitent une retouche et donc qui ralentissent la production.
Dans la philosophie de Lean, il est important de mettre les moyens nécessaires en oeuvre pour réussir une tâche du premier coup.
Enfin, les temps d’attente décrivent les produits ou les personnes qui doivent attendre entre deux tâches ou étapes.
Ceci est dû à la mauvaise synchronisation des étapes.
En plus de ces 7 gaspillages, se glisse un huitième : la sous-utilisation des compétences.
Le manque de formation ou encore un management trop rigide ou autoritaire peuvent aboutir à une sous-utilisation des compétences des employés qui nuit grandement à l’esprit d’équipe et à la créativité. En effet, dans la philosophie de Lean, qui réside dans le principe fondamental d’une amélioration continue, les employés occupent une place centrale.
En voulant absolument augmenter la productivité, certaines entreprises peuvent négliger le bien-être de ses employés. Dans ces conditions, le stress et la fatigue se développent davantage.
Il est donc essentiel de garantir une qualité de travail correcte pour que les employés soient plus performants dans leurs tâches quotidiennes.
Zozio partage pleinement ce principe et met un collaborateur au coeur de l’usine.
« La mission de Zozio est d’offrir au collaborateur de l’usine un outil agile et simple d’utilisation qui lui permetra d’interagir facilement avec son environnement complexe et qui le libérera des tâches inutiles et répétitives. »
Bastien Triclot, Fondateur de Zozio
Quel que soit le gaspillage dans lequel vous reconnaissez votre entreprise, avec des techniques adaptées, il est tout à fait possible de réduire ces gaspillages.
Des méthodes et des plans d’amélioration, telles que le Kaizen, la méthode des 5S, la méthode SMED, les Six Sigma et le Kanban permettent d’améliorer la qualité et d’accroître la productivité de l’entreprise.
Ecrit par Emma Guignard