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Le Lean Management a été développé par l’entreprise Toyota dans les années 1950 au Japon. C’est un système d’organisation du travail qui vise à améliorer les performances de l’entreprise en réduisant les gaspillages.
La méthode Six Sigma, quant à elle, a été développée dans les années 1980 par Motorola, puis par General Electric. Il s’agit d’une méthode d’optimisation des processus qui vise à supprimer les défauts de production en s’appuyant sur des indicateurs de performance.
Ces deux méthodologies sont complémentaires et peuvent devenir un outil de performance redoutable lorsqu’elles sont utilisées ensembles. En effet, ces deux méthodes visent l’amélioration des performances : alors que le Lean Management cherche à rendre le processus efficace, la méthode des Six Sigma aspire à supprimer la variabilité des processus. En alliant les deux approches, une entreprise a d’autant plus de chance d’atteindre une performance satisfaisante.
Ainsi, pour mettre en place le Lean Six Sigma, il s’agit d’appliquer le Lean Management et la démarche des Six Sigma de manière parallèle. Pour ce faire et atteindre cette performance, il faut chasser les gaspillages de manière continue et permanente, dans le cadre du Lean Management, et mettre en place des outils du Six Sigma dans le cadre de projets ponctuels.
Ainsi, commençons par rappeler dans cet article les 8 types de gaspillage, qui sont souvent à l’origine des limites du processus. Nous verrons dans le paragraphe suivant comment appliquer en plus la démarche Six Sigma.
La surproduction est le gaspillage principal des entreprises. En effet, cela génère généralement des coûts importants, liés à l’accumulation des stocks et aux lourdeurs affectant les flux.
Ce deuxième gaspillage, qui est souvent une conséquence du premier, coûte très cher à l’entreprise.
Les défauts sur la chaîne de production sont à éviter un maximum, car ils rendent nécessaires des opérations correctives coûteuses en temps et en argent. La réputation de l’entreprise peut également être directement impactée par les défauts de production, si ceux-ci parviennent jusqu’aux clients.
Les étapes sans valeur ajoutée sont en réalité assez nombreuses sur les chaînes de production. Elles ralentissent le processus, coûtent chères à l’entreprise et sont un frein direct à l’optimisation des flux.
Les temps d’attente peuvent être une conséquence de pannes, de dysfonctionnements ou d’autres problèmes sur la chaîne de production, et pénalisent fortement la productivité de l’entreprise.
Ce sixième gaspillage coûte beaucoup en énergie et en temps et nécessite souvent de revoir l’organisation globale du processus.
Ce gaspillage est complémentaire au précédent. Il coûte également en ressources et pourrait être évité en représentant les flux physiques des opérateurs, pour réorganiser les différents postes de production.
Le capital savoir-faire, les connaissances métiers et l’intelligence collective sont souvent sous-exploités en entreprise. Ceci entraîne une perte d’efficacité, des recrutements inutiles et de la démotivation des collaborateurs. Il est donc très important d’optimiser l’utilisation des compétences.
Le DMAIC est l’une des méthodes clés pour mettre en œuvre la démarche des Six Sigma. C’est un processus d’amélioration de la qualité en 5 étapes :
DMADV est également une méthodologie de la démarche Six Sigma. Elle signifie Definition Measurement Analysis Design Verification. C’est également une méthodologie en 5 phases :
Même si ces deux méthodologies peuvent paraître similaires, elles s’utilisent en fait dans des contextes distincts.
La méthodologie DMAIC s’utilise lorsque le produit a déjà été commercialisé, et que l’on cherche à améliorer le processus de production, pour que celui-ci soit plus proche des attentes clients.
A l’inverse, la méthodologie DMADV est utilisée lorsque le produit n’est pas encore construit, et qu’il est en cours de conception.
Si le Lean Six Sigma est autant utilisé dans les entreprises, c’est que ses bénéfices sont nombreux.
En plus de réduire les coûts et d’améliorer la qualité des produits, il permet de faire augmenter l’implication et la motivation des collaborateurs.
Les avantages principaux du Lean Six Sigma sont les suivants :
Ainsi, en combinant le meilleur des deux approches, le Lean Six Sigma permet une amélioration drastique des processus dans les entreprises.
Ecrit par Emma Guignard