RFID n’est pas adapté aux environnements métalliques
Les étiquettes communiquent mal avec les émetteurs RFID dans les environnements métalliques. Les ondes électromagnétiques émises par l’émetteur interfèrent avec les masses métalliques. Et ce, peu importe la gamme de fréquence des étiquettes. De ce fait, le taux de lecture diminue considérablement. Il n’est parfois pas supérieur à 90%.
Impensable dans l’industrie ! Le milieu industriel nécessite des procédés fiables et efficaces. Un opérateur doit pouvoir lire l’étiquette RFID à coup sûr au risque de perdre énormément de temps…
Des étiquettes pour surfaces métalliques ont été développées. Elles n’ont pas encore résolu tous les problèmes rencontrés. Le taux de lecture avoisine très difficilement les 99%.
La RFID ne se prête donc pas encore bien aux surfaces métalliques.
La localisation par zone
Un lecteur RFID lit dans une zone autour de lui. Toutes les étiquettes dans cette zone sont lues. Ceci peut être un problème pour les opérateurs souhaitant lire qu’une zone restreinte. L’exemple ci-dessous le démontre.
Lors de l’inventaire d’outils en début de poste, un opérateur souhaite connaître les outils au sein de son armoire. Il place son lecteur RFID devant son armoire pour lire l’ensemble des outils. Il détecte malheureusement aussi les outils des autres postes de travail autour de l’armoire. Mais pourquoi ? La zone de lecture ne se limitant pas à l’armoire, le lecteur RFID lit aussi tout ce qui il y a autour. Il s’agît typiquement d’un problème de la technologie RFID. Il est difficile de limiter la lecture des tags à une zone bien définie. L’opérateur se retrouve soit avec trop soit pas assez de tags.
La zone de lecture de la RFID est difficilement maîtrisable.
Le coût de la solution globale
Le coût d’un lecteur RFID en fonction de la technologie se situe généralement entre 400 et 1800€. Ce multiplié avec le nombre d’opérateurs ou de points de lecture, le coût augmente très rapidement. Mais, ce sont surtout les tags qui représentent un coût important. Le prix des tags varie de quelques centimes d’€ pour les étiquettes passives à plusieurs dizaines d’€ pour les tags actifs ou anti-métal.
Vis à vis des code-barres, le comparatif est rapide ! Editer un code barre ne coûte même pas 1 centime. Il suffit d’avoir une imprimante conventionnelle pour pouvoir les imprimer. Les lisseuses de code-barres sont aussi moins chères.
L’un des buts de la RFID est d’obtenir un gain en productivité. Le coût de cette technologie est un frein pour sa mise en place pour l’usine du futur. Les fournisseurs doivent être encore travailler pour proposer des solutions rentables économiquement.
Le coût de la RFID est bien supérieur à celui d’une solution code-barre.
En conclusion
La technologie RFID n’est pas encore la solution dont tous les industriels rêvent. Les fournisseurs ont encore des difficultés à s’adapter à l’environnement métallique des shop floor, à gérer l’effet de zone et à diminuer leurs prix.
De nombreuses entreprises implémentent cette solution sans prendre en compte tous les paramètres et reviennent en arrière par la suite. La RFID n’est pas la panacée.