Quel est le prix de la RFID ?

La RFID est parfois vue comme la panacée dans l’industrie. Pourtant, lorsque les industriels se penchent d’un peu plus près sur cette technologie, ils se rendent compte rapidement de ses barrières. Notre article sur les limites de la RFID a pour but de les appréhender.

Nous allons, dans cet article, nous intéresser plus particulièrement au prix de cette technologie.

Tout industriel qui déploie ce genre de solution espère obtenir un retour sur investissement rapide entre l’argent investi et l’argent gagné. De nombreux coûts sont à prendre en compte dans ce genre de solutions : le hardware, le software, l’installation, la maintenance, la formation, etc. Nous allons nous concentrer ici sur le prix du hardware qui rebute généralement les industriels.

Quel investissement pour les entreprises

Le hardware représente un coût non négligeable dans l’investissement consenti par les entreprises. Ces coûts varient en fonction du besoin, de l’utilisation, de la quantité et surtout de la qualité du produit. Il existe notamment de nombreux produits dérivés de la RFID à des prix exorbitants qui peuvent faire gonfler la facture.

Je pense notamment aux armoires RFID qui atteignent des sommes astronomiques sans réelle raison.

Le prix de la RFID

Ci-dessous, nous avons tenté de représenter les fourchettes de prix des différents types de badges et étiquettes RFID.

Les étiquettes actives permettent de collecter tout un tas de données supplémentaires telles que la température, l’humidité ou encore la pression.

Malheureusement, le prix de ce genre de solution peut s’avérer élevé pour un large déploiement.

Les étiquettes passives, quant à elles, sont de moins en moins cher et de plus en plus efficaces. Leur prix peut tout de même varier selon la qualité du produit, les éxigences (surfaces métalliques) et les moyens de fixation mis en jeu. Toujours est-il que la technologie RFID se démocratise au fil des années avec une production en Chine toujours plus massive.

Autres dispositifs compatibles avec la RFID

Cela va sans dire que l’infrastructure d’une solution RFID ne se limite pas qu’aux étiquettes.

Une série de dispositifs permet de communiquer avec ces étiquettes, de les programmer ou d’en tirer profit.

Les lecteurs RFID (statiques) vont permettre de mailler un shopfloor pendant que les raquettes et sur-gants RFID vont permettre d’apporter de la flexibilité dans la détection des étiquettes. Decathlon ou Safran utilisent ces raquettes pour effectuer l’inventaire de leurs produits en rayon ou de leurs outils.

Les armoires RFID permettent à l’armoire d’effectuer un inventaire en instantané des produits qu’elle contient. Le coût d’acquisition reste extrêmement élevé. Peu d’industriels peuvent se permettre d’investir jusqu’à 20 000€ par armoire.

Des startups comme JAD proposent un kit à fixer sur les armoires existantes à moindre frais pour les rendre connectées, comptez tout de même 4000€ par armoire.

Il y a deux types d’imprimante RFID : les imprimantes standard, les imprimantes encodeur.

Les imprimantes dites standard ne permettent pas l’insertion de données au sein de l’étiquette RFID. Son coût d’acquisition est plus faible que celles dîtes encodeuses. Néanmoins, elles présentent le risque de confusion dans le traitement des flux des étiquettes.

Les imprimantes encodeuses, quant à elle, possèdent certes leur système d’impression d’étiquette RFID mais aussi d’encodage. Dans chaque étiquette, l’ensemble des informations peut y être encodé : processus de fabrication, date de production, quotation des produits fabriqués, etc. Leur prix est par contre plus important : de 650€ à 6000€.

Le prix de ces dispositifs est très variable, et il est parfois compliqué de se répérer parmi l’ensemble des offreurs de solution.

Toutes les solutions ne sont pas fiables, qui plus est dans des milieux industriels. Il peut être intéressant pour les industriels de se rapprocher d’autres entreprises ayant déjà expérimenté ce genre de solutions pour capitaliser sur leur retour d’expérience.

De nombreux clubs existent aujourd’hui pour faciliter les échanges entre les entreprises.